Telle est la question !
Cette question me touche énormément car j'ai vécu cela en tant que cliente et je m'applique à ne pas le faire vivre aux clients; le sentiment d'inaptitude...
D’abord, il faut savoir que tout le monde est hypnotisable, l'hypnose est un état de transe et cet état fait partie des facultés inées de chaque être humain. Nous n'avons toutefois pas tous la même facilité à plonger en transe aussi rapidement et/ou profondément. Certaines personnes n'ont aucune barrière, semble-t-il, une réceptivité à fleur de peau, ce sont eux que les hypnotistes de scène recherchent (environ 5 à 10 % des gens). Pour les autres :
Toute personne dotée d'une intelligence normale et capable de suivre des instructions est en mesure de se faire hypnotiser.
C’est la barrière de notre esprit critique qui se doit d’être outrepasser. Pas une mince affaires direz-vous ! En fait il faille d’abord que la personne soit d’accord de vivre cette expérience. Qu'elle le veuille bien. Ensuite, il faut faire en sorte que la peur ne soit pas là (ne pas être sur la défensive ou avoir peur de l’hypnose elle-même), qu'il y ait une bonne confiance, un bon rapport avec la personne qui vous guide, un état de laisser-aller, et également une compréhension du processus : soit de ne pas analyser (le moins possible), prendre la première idée qui passe par la tête, ne rien forcer. Il faut avoir une attitude d'enfant qui joue, qui imagine, car le processus demande à stimuler la partie du cerveau qui a trait à l'imagination.
Ensuite il y a l'aspect technique de l'hypnotiste. Il faut parfois qu’il sache empiler les ''deepener''(techniques d'approfondissements) les uns par-dessus les autres afin d'atteindre un résultat ou savoir en ajouter un en cours de route. Au besoin il y a des techniques d'induction rapide que l'on peut utiliser et qui font appelle à un réflexe du système nerveux.
Donc voilà, plusieurs trucs existent mais plusieurs hypnothérapeutes n'utilisent qu’une relaxation progressive qui ne convient pas à tout le monde, surtout les esprits les plus critiques d'entre nous. Les longues litanies de textes interminables ne sont pas nécessaires. L’état hypnotique arrive plus rapidement qu’on ne le pense bien souvent et il peut se présenter sans que le sujet en soit vraiment conscient…comme lorsque l’on regarde la télévision…
Pour certains, il vaut mieux accepter de n’atteindre qu’une transe légère (sans critiquer le client) pour une première séance et ne faire que des suggestions directes ainsi que des suggestions post-hypnotiques qui favoriseront une meilleure transe, favorable à une régression, pour la prochaine fois. En fait certains hypnothérapeutes ne travaillent qu'avec les suggestions directes et l'imagerie. L’état hypnotique ou de transe est comme n’importe quelle habilité, il peut s’apprendre et se développe avec la pratique. Les personnes qui savent s’allouer des moments de calme, de silence, de contemplation, d’introspection savent comment laisser venir cet état d’espace intérieur, en autant que le contexte et la personne qui les accompagne leur permette de se sentir en sécurité.
La régression demande à ce que l'on atteigne un niveau de transe d'une certaine profondeur, appelé ''l'état somnambulique''.
Cette question me touche énormément car j'ai vécu cela en tant que cliente et je m'applique à ne pas le faire vivre aux clients; le sentiment d'inaptitude...
D’abord, il faut savoir que tout le monde est hypnotisable, l'hypnose est un état de transe et cet état fait partie des facultés inées de chaque être humain. Nous n'avons toutefois pas tous la même facilité à plonger en transe aussi rapidement et/ou profondément. Certaines personnes n'ont aucune barrière, semble-t-il, une réceptivité à fleur de peau, ce sont eux que les hypnotistes de scène recherchent (environ 5 à 10 % des gens). Pour les autres :
Toute personne dotée d'une intelligence normale et capable de suivre des instructions est en mesure de se faire hypnotiser.
C’est la barrière de notre esprit critique qui se doit d’être outrepasser. Pas une mince affaires direz-vous ! En fait il faille d’abord que la personne soit d’accord de vivre cette expérience. Qu'elle le veuille bien. Ensuite, il faut faire en sorte que la peur ne soit pas là (ne pas être sur la défensive ou avoir peur de l’hypnose elle-même), qu'il y ait une bonne confiance, un bon rapport avec la personne qui vous guide, un état de laisser-aller, et également une compréhension du processus : soit de ne pas analyser (le moins possible), prendre la première idée qui passe par la tête, ne rien forcer. Il faut avoir une attitude d'enfant qui joue, qui imagine, car le processus demande à stimuler la partie du cerveau qui a trait à l'imagination.
Ensuite il y a l'aspect technique de l'hypnotiste. Il faut parfois qu’il sache empiler les ''deepener''(techniques d'approfondissements) les uns par-dessus les autres afin d'atteindre un résultat ou savoir en ajouter un en cours de route. Au besoin il y a des techniques d'induction rapide que l'on peut utiliser et qui font appelle à un réflexe du système nerveux.
Donc voilà, plusieurs trucs existent mais plusieurs hypnothérapeutes n'utilisent qu’une relaxation progressive qui ne convient pas à tout le monde, surtout les esprits les plus critiques d'entre nous. Les longues litanies de textes interminables ne sont pas nécessaires. L’état hypnotique arrive plus rapidement qu’on ne le pense bien souvent et il peut se présenter sans que le sujet en soit vraiment conscient…comme lorsque l’on regarde la télévision…
Pour certains, il vaut mieux accepter de n’atteindre qu’une transe légère (sans critiquer le client) pour une première séance et ne faire que des suggestions directes ainsi que des suggestions post-hypnotiques qui favoriseront une meilleure transe, favorable à une régression, pour la prochaine fois. En fait certains hypnothérapeutes ne travaillent qu'avec les suggestions directes et l'imagerie. L’état hypnotique ou de transe est comme n’importe quelle habilité, il peut s’apprendre et se développe avec la pratique. Les personnes qui savent s’allouer des moments de calme, de silence, de contemplation, d’introspection savent comment laisser venir cet état d’espace intérieur, en autant que le contexte et la personne qui les accompagne leur permette de se sentir en sécurité.
La régression demande à ce que l'on atteigne un niveau de transe d'une certaine profondeur, appelé ''l'état somnambulique''.